Corinne Jaquet

Histoires vraies

Meurtres à Genève

22 faits divers entre 1916 et 1968.

22 histoires surprenantes, sanglantes ou pathétiques.

22 facettes d’un monde criminel sans experts, sans profileurs ni recherches ADN.

Ces vingt-deux histoires ont toutes quelque chose d’exemplaire.

Il y a des meurtres par passion dont plusieurs ont conduit à des acquittements ; des femmes amoureuses, délaissées, jalouses, certaines acquittées, d’autres condamnées à vie. Des dépeceurs, des complexés, des racistes, des poivrots, des malades, mis à l’abri à perpétuité ou condamnés à des peines étonnamment légères. Tout ce qui démontre, en fait, que la justice est rendue par des hommes et des femmes. Slatkine, 2017)

Des chroniques qui deviennent un spectacle ambulant, du jamais vu!

Sur une idée du metteur en scène Jacques Sallin, ces "Meurtres à Genève" deviendront, le temps d'un été, un spectacle de récits ambulants qui se déplacera dans les rues de Genève. Sur les sept histoire réécrites pour l'occasion, six seront véridiques et une sera inventée. Au spectateur de faire le tri...

Avec la complicité des Traminos (qui collectionnent les anciens tramways verts) et le soutien de l'Office du Tourisme de Genève, la production sera en mouvement pendant trois semaines en juin et trois semaines en septembre 2019. 

Les saynètes seront jouées parmi les spectateurs, dans deux compartiments. A "l'entracte", le public changera de wagon pour apprécier la suite du voyage. Plus fort encore: la moitié des représentations seront assurées en français par la compagnie La Mouette et l'autre moitié en langue anglaise grâce à "Renegade Saints" (Improvised Comedy in Geneva). 

Un tram dans le drame

Un drame dans le tram

Une trame avec dames

Tram et drame

Quel programme !

Notre rencontre fut un hasard total, au Café Slatkine où il a ses habitudes, un jour de dédicaces du printemps 2017. L’échange de cartes classique aurait pu rester sans suite, comme si souvent. 

Mais quelques semaines plus tard, Jacques Sallin me contactait pour me proposer de faire de « Meurtres à Genève » un spectacle. 

J’ai dû le regarder bizarrement. 

Il voulait mettre en scène ces horribles faits divers et, en plus, les faire circuler dans Genève à bord de tramways d’époque ? 

Cet homme était-il fou ? J’ai demandé à voir.

Et j’ai vu. 

Les textes d’abord, ou plutôt les intrigues. Les nouvelles du livre prenaient sous sa plume des allures comiques ou bouffonnes auxquelles je n’avais pas pensé. Le burlesque s’invitait dans l’histoire criminelle.

L’énergie ensuite. Celle qui soulève bien des montagnes, mais aussi l’enthousiasme quand elle est tenace. Ensuite il y eut l’affiche, le programme, les rendez-vous et les sms de Jacques à chaque fois positifs, pleins d’envie. 

La capacité de cet homme à concrétiser ses idées les plus loufoques défie l’imagination. J’en ai croisé quelques-uns, des brasseurs de vents ou des bellâtres vantards aux projets boiteux. J’avais donc des doutes. 

Eh bien non. Il avance, lui, met en place, convainc. 

Il a des rêves en tête mais les pieds sur terre. 

Des amitiés solides qui le suivent et croient en lui. 

Tram’Drames est devenu une réalité.

Cet homme est donc fou. 

Les faits divers genevois, revus par lui, sont désormais un spectacle… qui roule.

Bonne course !

Rencontre sur la première radio de France!

Très belle émission en direct, le 27 mars, sur le plateau de L'Heure du Crime animée par Jacques Pradel.

à réécouter sur:

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/meurtres-a-geneve-7787804456

Compléments iconographiques à l'édition 2017

Le logo de la série parue en feuilleton dans le journal "La Suisse"

L’affaire du Perron, évoquée dans l'édition de "La Secrète à 100 ans", (Nemo, 1993)

Le commissaire Vibert. (Photo publiée dans la première édition de 1990.)

La malle sanglante, 1919. (Photo publiée dans la première édition de 1990.)

Me Meyer de Stadelhofen. (Photo publiée dans la première édition de 1990.)

Charles U. (dit Charles Melly dans notre récit), emmené par la police en 1936, photo publiée dans l'édition de "La Secrète à 100 ans", (Nemo, 1993)

"Le dernier voyage", 1933. (Photo publiée dans la première édition de 1990.)

Me Dominique Poncet, à la fin des années 50

(Photo publiée dans la première édition de 1990.)

Le commissaire Vibert, dans l'édition de "La Secrète à 100 ans", (Nemo, 1993)

Mes Poncet et Nicolet, fin des années cinquante.

Me Jean Poncet, défenseur de "L'amoureuse au poison", père de Mes Dominique et Charles Poncet.

Commentaires

15.11 | 07:31

Je viens de découvrir vos livres et j’en suis totalement accroc, merci pour ce...

02.08 | 14:52

Bonjour, j'ai oublié de vous demander si je commandais votre livre "meurtres ...

02.08 | 14:44

Bonjour, trop contente de vous retrouver avec ce nouveau livre. J'ai hât...

15.06 | 15:10

Bonjour, Juste une question : meurtres sur commande existe-t-il en e-book ?...